vendredi 22 juin 2007

Roman de gare, ou Angélique-Marie. textes sur "paumée"en lambeaux, élucubrations au cours du temps.
Je ne sais pourquoi je me suis attachée un peu à eux.Il n'y a ni vérité historique, ni recherche de vraisemblance, ni unité, ni style. Mais si le coeur vous en dit, et surtout pour vous y retrouverles personnages tels qu'ils sont arrivés :

Angélique-Marie, fille de la grosse bourgeoisie, petite noblesse, épouse, avant la révolution Jean-Gaston du Bernaux. Ils se sortent sans trop de mal de la révolution (peut-être étaient ils girondins modérés ?). Deux enfants : Cécile mariée à Maurice Icart (ci-après), Valentin étudiant en droit à Paris. Jean Gaston est à la chambre des Pairs. Angélique-Marie est restée à Avignon.

Vivien Icart, autrefois palefrenier, un peu trop beau, chez le père d'Angélique-Marie. A fait une petite fortune comme fabriquant de charrettes puis carrossier et entrepreneur de roulage - a été notable sous Thermidor. Il a épousé une "payse", Aurélie. Deux fils : Maurice, ingénieur des Ponts et Chaussées avant la lettre, a épousé Cécile du Bernaux - René "élève" armateur à Marseille.

Anne-Françoise, ancienne amie de pension d'Angélique-Marie, famille altière de bonne noblesse terrienne, veuve de Guillaume de Cayranne, mort vers la fin de la terreur blanche dans laquelle il semble avoir été impliqué, peu tributaire de cette caractérisation, ruinée. Deux enfants : Mathilde et Raoul étudiant à Polytechnique grâce à Jean-Gaston du Restaux.

Jean Bernardy, ancien prêtre, enseignant, marié pendant la révolution à Manon, la fille de paysans qui l'hébergeaient, répétiteur (recommandé par ses anciens professeurs) dans la pension créée par Mesdames de Cayranne, Icart et du Bernaux - amorce de scandale sans suite

Alphonse Castelle, ancien ami de lycée de Valentin du Bernaux, fils d'un négociant en bois et patron d'une grosse entreprise de menuiserie, a tenté des études de droit à la demande de son père, brillant mais amoureux du bois, un peu de sculpture pour son plaisir personnel, surtout ébénisterie - a commencé un apprentissage sous couvert de ses études, en cachette. Rappelé par son père. Ancien amoureux transi de Cécile du Restaux, intimidé par une supposée différence sociale.

Julie Quersaint, fille d'un bourgeois érudit et de sa servante. Orpheline. A suivi une vague cousine de son père qui, lassée peut-être ou pour une autre raison (fantasque, un rien égoïste, et Julie manque de souplesse), l'a laissée avec un petit pécule chez une logeuse avignonnaise, en la recommandant vaguement à une religieuse.

chez Anne-Françoise de Cayranne : Berthe, officiellement cuisinière, qui ne l'a pas quittée depuis son enfance, et l'a soutenue pendant la révolution - le couple qui tient la petite campagne - Perrine, nouvelle venue, pour aider la vieille Berthe et s'occuper plutôt des pensionnaires - des femmes à la journée


par brigetoun
08/04/07

7 commentaires:

Leilyne a dit…

Je sens déjà que je vais aimer tes textes...

Marc de Gondolfo a dit…

jolie créativité , merci :)

Anonyme a dit…

Hâte d'en voir un peu plus , d'en lire d'avantage ....

Anonyme a dit…

Bonjour ! Je découvre Blogger, me suis créé un blog et je cherche des membres. Bravo pour le vôtre !
A bientôt peut-être ?

Zazie.

Anonyme a dit…

Bravo

Nathalie H.D. a dit…

Tu me fais découvrir (et non redécouvrir) toute une série de tes écrits que je ne connaissais pas. Tout un univers dans lequel j'ai très envie d'entrer - les deux épisodes que je viens de lire donnent envie de s'engager dans la suite, mais un lundi matin 8h, ce n'est guère le moment, j'ai du travail.

Une période bien intéressante, celle où les cartes sociales ont été (en partie) redistribuées. J'espère y revenir bientôt.

Zoe de gaia a dit…

SALUT

J'AIME.....

Je te souhaite une bonne fin de semaine pour toi .......

bisous